Ascension du mont Fuji : tout ce qu’il faut savoir pour préparer votre randonnée au sommet
L’ascension du mont Fuji n’est pas une simple randonnée, c’est une véritable aventure, à la fois physique, culturelle et spirituelle. Symbole du Japon, cette montagne mythique attire chaque année des milliers de voyageurs désireux de gravir ses pentes. Que vous soyez débutant ou randonneur confirmé, voici un guide complet pour organiser votre montée en toute sécurité.
 
															Quand faire l’ascension du mont Fuji ?
La saison officielle d’ascension s’étend de début juillet à début septembre, période durant laquelle les sentiers sont ouverts, les refuges accessibles et les conditions météo les plus favorables.
- En juillet, la montagne est encore fraîche, mais moins fréquentée. 
- En août, la fréquentation est maximale, surtout autour du 15 août (Obon). 
- En septembre, les températures chutent rapidement ; l’ascension est alors déconseillée sans expérience et équipement adapté. 
En dehors de cette période, l’ascension est formellement déconseillée en raison des risques de glissades, chutes de pierres et conditions extrêmes.
Les principaux sentiers pour gravir le mont Fuji
Il existe quatre sentiers officiels pour atteindre le sommet, chacun avec ses spécificités :
- Sentier Yoshida (le plus populaire, au départ de la 5e station Fuji Subaru Line) - Facilement accessible depuis Tokyo, très bien équipé et recommandé pour les débutants.
 
- Sentier Subashiri- Moins fréquenté, forêt dense au départ puis rejoignant le Yoshida.
 
- Sentier Gotemba- Le plus long et le plus difficile, réservé aux randonneurs expérimentés.
 
- Sentier Fujinomiya- Le plus court, mais avec une montée raide et directe.
 
Équipement et préparation indispensables
Même si certains Japonais montent en baskets, il est vivement conseillé de s’équiper sérieusement. Voici l’essentiel à prévoir pour une ascension sécurisée :
- Chaussures de randonnée antidérapantes. 
- Vêtements chauds (même en été, il fait proche de 0 °C au sommet). 
- Lampe frontale pour les ascensions de nuit (sunrise hikes). 
- Gants, bonnet, coupe-vent, lunettes de soleil. 
- Bâtons de marche, utiles sur les terrains instables. 
- Eau (2 à 3L minimum) et en-cas énergétiques.
L’ascension de nuit (appelée « bullet climbing ») est déconseillée sans repos préalable ou expérience, en raison du risque de mal des montagnes.
Conseils pratiques et sécurité
- Commencez tôt (surtout pour les ascensions de jour) afin d’éviter les orages de l’après-midi. 
- Dormez dans un refuge vers la 7e ou 8e station pour vous acclimater. 
- Buvez de petites quantités régulièrement pour prévenir les maux de tête liés à l’altitude. 
- Renseignez-vous sur les nouvelles mesures d’accès et les restrictions mises en place avant t’entamer votre ascension. 
Nouvelles restrictions pour l’ascension du mont Fuji
Face à la forte affluence touristique et aux enjeux environnementaux, les autorités japonaises ont instauré de nouvelles règles en 2024 pour réguler l’ascension du mont Fuji, en particulier sur le sentier Yoshida (le plus emprunté). Parmi les mesures principales :
- Limitation du nombre de randonneurs à 4 000 personnes par jour sur ce sentier. 
- Mise en place d’un droit d’entrée obligatoire (4 000 yens), à payer en ligne ou sur place. 
- Fermeture nocturne du sentier Yoshida entre 14 h et 3 h du matin, sauf pour les randonneurs ayant réservé un refuge. 
- Renforcement des contrôles sur l’équipement des randonneurs afin d’assurer leur sécurité. 
Ces mesures visent à limiter le sur-tourisme, protéger l’écosystème fragile du volcan et prévenir les accidents liés au manque de préparation. Il est donc essentiel de bien se renseigner avant votre départ et de planifier votre ascension en conséquence.
Ce que vous trouverez au sommet du Fuji
Atteindre le sommet est une expérience inoubliable. Une fois là-haut, vous pourrez :
- Contempler un lever de soleil spectaculaire au-dessus des nuages. 
- Faire le tour du cratère (Ohachimeguri). 
- Envoyer une carte postale depuis le bureau de poste le plus haut du Japon (disponible en été). 
- Prendre un repas ou un thé chaud dans l’un des refuges du sommet. 
Attention : il n’y a pas de source d’eau potable naturelle au sommet. Prévoyez vos réserves ou achetez à prix élevé dans les refuges.
Faut-il être expérimenté pour monter le mont Fuji ?
Non, l’ascension est accessible aux débutants motivés et bien préparés. Cependant :
- Il ne faut pas sous-estimer la fatigue liée à l’altitude (plus de 3 700 mètres). 
- Une condition physique correcte est nécessaire. 
- Il est vivement conseillé de s’entraîner au préalable avec d’autres randonnées au Japon de plus basse altitude. 
L’ascension du mont Fuji est bien plus qu’une randonnée : c’est une immersion dans un symbole vivant du Japon, une aventure à la fois sportive, spirituelle et personnelle. Une bonne préparation est la clé pour vivre ce moment dans les meilleures conditions.















FAQ
					 Quelle est la meilleure période pour gravir le mont Fuji ? 
							
			
			
		
						
				Entre début juillet et début septembre, quand les sentiers sont ouverts et sécurisés.
					 Quel est le sentier le plus facile ? 
							
			
			
		
						
				Le sentier Yoshida, bien balisé et disposant de nombreux refuges.
					 Faut-il réserver un refuge pour dormir ? 
							
			
			
		
						
				Oui, surtout en haute saison. Les places sont limitées et les réservations se font à l’avance.
					 Peut-on gravir le mont Fuji sans guide ? 
							
			
			
		
						
				Oui, c’est autorisé, mais une bonne préparation est indispensable, surtout en cas d’ascension nocturne.